Avec plus de 2 000 heures d’ensoleillement par an, le climat est un atout majeur qui permet de valoriser la qualité des productions notamment céréalières, la précocité des récoltes et leur mise sur le marché.
Les activités agricoles (cultures et élevages) occupent environ 70% de la superficie de Niort Agglo. Elles offrent au territoire une diversité de paysages (plaine, bocage, fonds de vallée, marais).
Les différents types de productions (grandes cultures céréalières de plaine, cultures fourragères, agriculture spécifique du Marais mouillé, productions emblématiques comme le beurre d’Echiré) sont des atouts majeurs qui se conjuguent avec la proximité d’un marché important de consommateurs. De nombreux magasins de producteurs et d’activités directes se développent actuellement.
A la demande de Niort Agglo, la Chambre d’agriculture des Deux-Sèvres a réalisé, de juin à décembre 2016, un diagnostic agricole à l’échelle du territoire, en questionnant tous les exploitants, commune par commune. Cette étude fournit des données essentielles qui vont pouvoir être intégrées dans le futur Plan local d'urbanisme intercommunal - déplacements (PLUI-D) et qui vont servir à alimenter la réflexion sur le Schéma de cohérence territoriale (SCOT), actuellement en révision.
Malgré l’importance du secteur tertiaire, l’Agglomération du Niortais reste un territoire à dominante agricole, occupé à 72% de sa superficie par des cultures ou des prairies (59 199 ha). Plus de 800 agriculteurs travaillent dans les 447 exploitations qui ont leur siège sur l’Agglo. Leur âge moyen est de 48 ans et plus de 20% d’entre eux sont des femmes.
Ces 447 exploitations regroupent environ 600 ateliers de production : 50% sont réservés à la production de céréales ou d’oléagineux (blé, maïs, orge, colza, tournesol…), 46 % à l’élevage, les deux activités étant souvent complémentaires. La filière bovins viande (races Maraichine, Parthenaise, Charolaise, Blonde d’Aquitaine et Limousine) est la plus représentée, loin devant les vaches laitières. Seulement 5% des ateliers relèvent de la filière caprine (les élevages étant concentrés surtout au sud-est, en limite du Pays Mellois), 4% de la filière avicole (poules, poulets, canards, pigeons, dindes, faisans, perdrix…) et 3% de la filière équine, en lien généralement avec des activités de loisirs. Quant au maraichage, il ne concerne que 3% des productions.
Quelques agriculteurs se sont tournés vers des cultures atypiques : les truffes, l’angélique, les plantes tinctoriales ou médicinales, le tabac, le cresson…
Les circuits courts se développent. Des labels, notamment les Appellations d’origine protégée pour le beurre, sont signes de qualité. Le bio reste lui peu représenté, malgré une augmentation des demandes de conversion.